L'association "Permis de Construire", fondée en 2010 à Nantes par Cyril Maury, un entrepreneur engagé, œuvre pour la réinsertion sociale et professionnelle des personnes placées ou passées sous main de justice. Ces individus, appelés "pilotes" au sein de l'association, sont accompagnés dans la reconstruction de leur projet de vie, avec pour objectif de réduire la récidive et de favoriser une société plus inclusive.

Depuis sa création, "Permis de Construire" a étendu son action en ouvrant des antennes dans plusieurs départements, notamment en Loire-Atlantique (Permis de Construire 44), dans le Morbihan (Permis de Construire 56) et en Ille-et-Vilaine (Permis de Construire 35). L'association prévoit également de s'implanter dans d'autres territoires, tels que la Sarthe et la Vendée, afin de démultiplier son modèle et d'augmenter son impact social et sociétal.

Le processus d'accompagnement proposé par "Permis de Construire" est structuré en plusieurs étapes : accueil, évaluation, validation, définition du projet, construction personnelle et réalisation d’un plan d’action. Ce parcours vise à responsabiliser les "pilotes" et à aboutir à un changement durable pour une réinsertion choisie et pérenne. L'association met également l'accent sur le collectif, en proposant des activités socio-éducatives et des modules formatifs abordant des problématiques transversales.

Les résultats obtenus par "Permis de Construire" sont significatifs : depuis 2010, plus de 1 600 "pilotes" ont été accompagnés, avec un taux de récidive inférieur à 5% et 65% des personnes estimant avoir trouvé leur voie et atteint leurs objectifs.

L'association collabore étroitement avec le monde de l'entreprise, en mobilisant un réseau de professionnels, consultants, managers et chefs d'entreprise, qui partagent leur expérience et participent à des ateliers pratiques. Cette synergie vise à faciliter l'insertion professionnelle des "pilotes" et à répondre aux problématiques de recrutement des entreprises du territoire.

En somme, "Permis de Construire" s'engage à faire du temps judiciaire un temps utile, en créant les conditions nécessaires au développement des talents et compétences des personnes accompagnées, contribuant ainsi à une société plus juste et équitable.